🕊️ Jour 16 — Proverbes 3 : 11–12

La Correction du Père Aimant

📘 Résumé du Jour 15
Dans Proverbes 3 : 9–10, Salomon nous a enseigné à honorer Dieu avec nos biens et à Lui offrir les prémices de notre revenu.
Donner n’est pas une perte, mais un acte de foi : une reconnaissance que tout vient de Dieu et tout Lui appartient.
Les prémices consacrées sanctifient le reste.
Celui qui place Dieu au premier rang de ses ressources place aussi sa vie entière sous Sa bénédiction.

📖 Texte biblique

« Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Éternel,
et ne t’effraie point de ses châtiments ;
car l’Éternel châtie celui qu’il aime,
comme un père l’enfant qu’il chérit. »
— Proverbes 3 : 11–12

🪶 Introduction contextuelle
Après avoir parlé de la bénédiction qui découle de la confiance et de la générosité, Salomon aborde ici l’autre visage de l’amour divin : la correction.
Celui qui donne à Dieu doit aussi accueillir Ses redressements avec le même esprit d’adoration.
La discipline n’est pas une punition, mais une preuve d’appartenance.
Dieu ne corrige pas pour détruire, mais pour former.

L’auteur de l’épître aux Hébreux reprendra plus tard ce passage :

📖 Hébreux 12 : 5–6

« Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ;
car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. »

La correction est donc un sceau d’amour paternel.
Refuser la discipline de Dieu, c’est se priver de Sa direction.
La recevoir, c’est permettre à Dieu de polir le caractère et purifier les motivations.

💡 Méditation
“Ne méprise pas la correction de l’Éternel.”
Mépriser, c’est minimiser, ignorer ou se révolter contre la main qui corrige.
Mais la sagesse apprend à discerner la bienveillance derrière la rigueur.
Quand Dieu corrige, c’est parce qu’Il voit en nous un potentiel que nous n’apercevons pas encore.

“Ne t’effraie point de ses châtiments.”
La peur et la honte ne sont pas les réponses d’un fils, mais celles d’un esclave.
Dieu n’agit pas avec colère arbitraire, mais avec amour intentionnel.
Chaque épreuve, chaque contrariété, chaque refus divin est une leçon d’amour — une invitation à mûrir.

“L’Éternel châtie celui qu’il aime.”
Cette phrase renverse la logique humaine : la souffrance n’est pas toujours le signe d’un éloignement de Dieu, mais parfois celui d’un soin rapproché.
Dieu émonde les branches qui portent du fruit afin qu’elles en portent davantage (Jean 15 : 2).
Son but n’est jamais de blesser, mais de rendre plus fécond.

“Comme un père l’enfant qu’il chérit.”
C’est l’image la plus tendre du passage.
La correction divine n’est pas une main qui frappe, mais une main qui guide, qui protège, qui redresse pour éviter la chute.
Elle prouve que nous ne sommes pas abandonnés, mais aimés et suivis.

🪔 Application pratique
Aujourd’hui, vois la discipline de Dieu comme une marque de Son amour :

1. Accueille la correction avec humilité.
   — Demande : “Seigneur, que veux-tu m’enseigner à travers cela ?”

2. Ne perds pas courage dans l’épreuve.
   — Ce que Dieu permet, Il le transforme en bénédiction.

3. Apprends à distinguer la voix du Père.
   — Il ne condamne pas, Il conduit.
   — Il ne détruit pas, Il façonne.

4. Sois reconnaissant pour le redressement.
   — Chaque correction est une préparation pour de plus grandes responsabilités.

La main qui bénit est la même qui façonne.
Et le cœur qui se laisse corriger devient un canal de sagesse et de paix.

🙏 Prière
Seigneur,
merci pour ton amour qui corrige et redresse.
Quand tu me disciplines, garde-moi de la rébellion et du découragement.
Donne-moi un cœur docile et reconnaissant.
Fais de chaque épreuve une école de foi et de maturité.
Que ta main paternelle me forme à ton image,
afin que ma vie reflète ton caractère et ta sagesse.
Amen.

✍️ Mot clé hébreu : Yasar (יָסַר) — “corriger, instruire, discipliner avec amour”. Le mot évoque l’éducation d’un père qui forme son enfant pour le bien.
🎯 Clé du jour : La correction de Dieu n’est pas un rejet, mais une preuve d’amour. Celui que le Père corrige, Il le prépare à porter davantage de fruit.